On ne parle pas de démographie galopante, mais force est de constater que Parlan séduit de nombreuses familles nouvelles. Les visiteurs, eux, auraient tort de galoper sur les 23 km de parcours qu’offre le village tant la campagne alentour est attrayante.

L’église Saint-Georges de Parlan date probablement de la même époque que le château, le XIIe siècle. À l’origine, c’est d’ailleurs sa chapelle : on retrouve une porte dans la tribune qui communiquait avec le château pour permettre aux seigneurs d’assister à l’office.
De quel château, vous demanderez-vous une fois sur place ? Cherchez un peu, dans le bosquet voisin, les vestiges d’une tour attestent encore de sa présence passée. Comme beaucoup d’autres dans la région d’Aurillac, symboles d’un pouvoir aristocratique honni, il fit les frais en mars 1792 de la jacquerie menée par le commandant de la garde nationale d’Aurillac, l’Arpajonnais Jean-Baptiste Milhaud, futur général napoléonien.
Dans l’église, ne subsiste de cette époque initiale qu’une croisée d’ogives sur le bas-côté, qu’on trouve en entrant à gauche, et sur la clef de voûte, les armoiries des seigneurs de Parlan. Des remaniements conséquents eurent lieu au XVIe siècle et, en 1827, l’église fut agrandie et son clocher reconstruit. Aujourd’hui encore, des traces de l’ancien mur sont visibles à l’extérieur ainsi que les restes de l’ancienne porte d’entrée.
À l’intérieur, on retrouve du mobilier datant du XVIIe siècle jusqu’au XXe siècle. Dans la nef il y a deux statues : l’une en bois polychrome représentant saint Roch, l’autre, saint Georges, patron de la paroisse, en bois polychrome doré du XIe siècle. Dans le chœur, de l’imposant retable qui existait auparavant n’ont survécu que trois éléments accrochés au mur dont un Christ.
Par ailleurs, dans la chapelle de droite, on rencontre un retable du XIXe siècle en bois polychrome doré avec, en son centre, une statue de la Vierge à l’Enfant. Dans la chapelle de gauche on trouve un autre retable en bois polychrome accompagné s’une statue de l’Immaculée Conception du XVIIe siècle.
Enfin, on peut voir trois toiles de l’artiste aveyronnais Hervé Vernhes représentant des scènes quotidiennes et religieuses de la vie rurale.
Elle est certes bien postérieure à l’église vers le bas-côté nord de laquelle elle est tournée, mais elle fait tout de même figure d’ancêtre dans son genre : une pompe à essence de marque Satam des années 1930 trône sur un trottoir du village ! Bon, inutile de préciser qu’elle n’est plus en service… Et de toute façon vous n’en auriez pas eu besoin pour profiter des deux itinéraires que propose la commune. Le plus court, « La Croix del fût », fait 8,6 km et explore la partie ouest du territoire communal. Le plus long, « Entre fours et moulins », vous entraînera vers l’est du village sur 14,4 km.
Quel que soit votre choix, c’est un paysage sagement vallonné de prairies, de bois et de petits plans d’eau que vous sillonnerez. Un paysage jalonné de hameaux à l’abondant patrimoine vernaculaire : granges-étables, moulins, fours à pain, sécadous, maisons avec bolet, ce perron couvert par l’avancée du toit et desservi par un escalier extérieur…
S’il vous est difficile de choisir, ne choisissez pas : couplez les deux et élancez-vous vers une journée 100% parlanaise de 23 km !

We’re not talking about « galloping » demography yet, but it’s clear that Parlan attracts many new inhabitants. Visitors, for their part, would be wrong to gallop along the village’s 23 km of trails, so attractive is the surrounding countryside. :

We hebben het niet over een galopperende demografie, maar het is duidelijk dat Parlan veel nieuwe gezinnen aantrekt. Bezoekers van hun kant zouden er verkeerd aan doen om te galopperen over de 23 km aan paden die het dorp biedt, zo aantrekkelijk is het omringende landschap. :

Tarifs

Accès libre.

Ouverture

Toute l'année, tous les jours.

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