Ce n’est pas par hasard que la commune de Prunet tire son nom de celui d’un arbre fruitier. Son territoire est largement couvert de bois, et c’est d’ailleurs ce qui lui vaut d’être bien connu des mycophiles locaux tant les champignons y abondent.

Si vous ne savez pas précisément où aller remplir votre panier de cèpes, que cela ne vous empêche pas de venir découvrir Prunet ! Il est peu probable que vous y passiez par hasard car la grande départementale d’Aurillac à Rodez prend bien soin de l’éviter… et c’est peut-être l’une des clés de son succès. La commune est en effet l’une des plus dynamiques du Cantal. Discrète et coquette, elle ne se trouve qu’à une quinzaine de kilomètres de la capitale cantalienne, et ses sept cents habitants se répartissent dans une trentaine de hameaux qui profitent en toute quiétude de l’enchanteresse campagne de la Châtaigneraie où seuls bois et pâtures se disputent vallons et coteaux.
Bâtie sur un tertre, l’église Saint-Rémy s’est vu adjoindre contre sa façade une maison d’habitation, ce qui depuis la place du village laisse à penser que son clocher à peigne a été élevé au milieu de la nef. Comme souvent avec les églises cantaliennes, le meilleur est à l’intérieur… et Prunet ne fait pas exception. Le retable du maître-autel du début du XVIIe siècle, en bois sculpté, peint et doré, est protégé au titre des monuments historiques, tout comme le remarquable mobilier qui le complète : le tabernacle à ailes qui le surmonte, dont chacune comporte deux niches bleues avec statuettes en bois sculpté blanc et or ; les six bas-reliefs peints qui représentent le ciel, le purgatoire, la mort du juste, la résurrection des corps, l’enfer et la mort du pêcheur ; la toile figurant le Christ en croix entre saint Rémy et saint Roch ; le ciboire en argent du XIXe siècle.
Dans l’église, vous admirerez également deux vitraux réalisés en 1979 par l’artiste allemand Siegfried Haas, dont l’amitié avec le curé d’alors s’est nouée lorsque le second était le gardien du premier, détenu dans la région à la fin de la Seconde Guerre mondiale : une jolie histoire de fraternité qui a donné naissance à deux œuvres d’art originales.
Vous l’aurez peut-être remarqué au fil de votre périple cantalien : les routes du département sont abondamment pourvues de croix. En pierre, en métal, en bois, elles seraient quelque trois mille dans tout le département ! Rien qu’à Prunet, quatre ont été restaurées au début du siècle, toutes en bois, la pierre de schiste locale se prêtant mal à la sculpture de ce type de monument. Bien entendu, si leur rôle courant est de marquer l’empreinte de la religion chrétienne sur le territoire, elles pouvaient avoir une fonction plus concrète lorsqu’elles sont plantées au bord d’une route ou à un carrefour : faciliter l’orientation en cas d’abondance de neige par exemple, procurer l’occasion d’une prière à l’occasion d’un cortège funèbre, ou tout simplement délimiter deux terrains ou territoires. Ou encore conjurer l’angoisse que les croisées de chemins ont longtemps suscité…
En rendant vie à ce patrimoine quelque peu tombé en désuétude, Prunet s’efforce de faire survivre un passé dont l’empreinte subsiste dans l’âme des contemporains. C’est dans la même optique que la commune conserve et honore la mémoire de son plus illustre enfant, le félibre Louis Delhostal, qui fut l’un des défenseurs cantaliens les plus fameux de la culture occitane, dont l’écho se fait encore entendre dans la bouche des aînés des villages de la Châtaigneraie…

It’s no coincidence that Prunet takes its name from a fruit tree, the plum. The area is largely covered in woodland, which is why it is so well known to local mycophiles for its abundance of mushrooms. :

Het is geen toeval dat Prunet zijn naam ontleent aan een fruitboom, de pruim. Het gebied is grotendeels bedekt met bos en daarom is het zo bekend bij lokale mycofielen om zijn overvloed aan paddenstoelen. :

Tarifs

Accès libre.

Ouverture

Toute l'année, tous les jours.

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