Proximité d’Aurillac oblige, la commune de Roannes-Saint-Mary est l’une des plus dynamiques du Cantal sur le plan démographique. Plus d’un millier d’habitants y vivent aujourd’hui, mais ils sont répartis dans les nombreux hameaux qui composent la commune

et qui lui confèrent un caractère rural encore très prononcé.
Qui dira le contraire après avoir découvert le village de Roannes ?
Bien que son élégante mairie, une ancienne propriété seigneuriale, soit de dimensions fort respectables pour une commune d’apparence si modeste, c’est la sobre façade romane de l’église Sainte-Barbe qui attire l’œil en premier lieu, avec son clocher à peigne typiquement cantalou surmonté d’une gracieuse toiture à quatre pans. Poussez sa porte, l’impression d’intimité qui se dégage de sa petite nef richement meublée et avantageusement illuminée en vaut vraiment la peine. D’autant que le peintre Jean Labellie, chantre des couleurs de sa Châtaigneraie natale, y a laissé quelques-unes de ses plus belles créations, qui ornent aujourd’hui les verrières de plusieurs chapelles.
Les abords de l’église constituent le point de départ de deux itinéraires de randonnée dont l’un, Le Pont de Pode, est la version écourtée de l’autre, La Forêt. Quel que soit votre choix, vous profiterez des deux grands agréments de ce secteur : les montées et les descentes à répétition qui écartent tout risque de sentiment de monotonie ; et surtout les vues sur les monts du Cantal, dont la proximité vous paraîtra évidente, particulièrement si vous avez la chance de les apercevoir recouverts de neige.
Mine de rien, le territoire communal de Roannes-Saint-Mary s’élève jusqu’à 800 m d’altitude, et c’est à cette hauteur que se dresse la bien nommée Capelotte. Le Cantal recèle nombre de ces rustiques petites chapelles perchées et esseulées, dont tout superflu semble être banni, les rendant d’autant plus émouvantes à nos yeux de contemporains. Et nul besoin d’être fondu d’architecture pour faire le détour jusqu’à La Capelotte, le point de vue incomparable que le site offre sur le volcan cantalien suffit à le justifier !
Si vous abordez Roannes-Saint-Mary par le nord, vous franchirez sans doute le délicieusement médiéval pont du Bex. La vénérable construction témoigne de l’importance des fonds de vallée pour la communauté au temps jadis, au même titre que ses reliefs. Autrefois voie commerciale fréquentée entre Aurillac et Marcolès, le territoire de Roannes, qui abonde en cours d’eau, a aussi vu se développer l’activité du façonnage du cuivre. Celle-ci fit alors sa prospérité, mais les moulins à cuivre ou « martinets » de la région n’ont guère conservé de traces de leur vocation première.
Dommage pour les férus de tourisme industriel. Mais la géographie et l’histoire de Roannes-Saint-Mary s’écrivent bel et bien en creux et en bosses, et ce sont désormais les cyclistes qui en profitent ! Le Roannes est d’ailleurs le nom du circuit VTT offrant le plus de dénivelé parmi tous ceux que propose la Châtaigneraie : 880 m, sur près de 27 km. De quoi bien s’échauffer les mollets, sans négliger d’en prendre plein les yeux…

With its proximity to Aurillac, Roannes-Saint-Mary is one of Cantal’s most dynamic demographics. More than a thousand people now live here, but they are spread across the many hamlets that make up the commune. :

Door de nabijheid van Aurillac is Roannes-Saint-Mary een van de meest dynamische bevolkingsgroepen van de Cantal. Er wonen nu meer dan duizend mensen, verspreid over de vele gehuchten die de gemeente rijk is. :

Tarifs

Accès libre.

Ouverture

Toute l'année, tous les jours.

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